🪆 C Est Nous Les Descendants Des Régiments D Afrique
2 Effectifs africains. L’Afrique fournit dans son ensemble 407 000 hommes, soit 5,22 % de l’effectif global de l’armée française. Sur ces 407 000 hommes, 218 000 étaient des
Publiéle 3 février 2017 par Renan. Tirailleurs, spahis, zouaves, goumiers, chasseurs. Nombreux sont les soldats (dits) indigènes qui ont servi dans l’armée française. Nombreux aussi sont leurs descendants, en Algérie, au Maroc, en Tunisie qui aujourd’hui souhaitent connaître le parcours militaire de leur ancêtre, leur père
Lesharkis et leurs descendants représenteraient en 2012 entre 500 000 et 800 000 personnes en France. Les présidents français, à partir de Jacques Chirac, s’expriment publiquement sur l’abandon des harkis par la France. Abdelaziz Bouteflika affirme en 2005 que les enfants des harkis ne sont pas responsables des actes de leurs parents ; des lois
C'est le grand jour, celui où notre roi monte officiellement sur le trône", a expliqué à l'AFP Themba Fakazi, 59 ans, qui fait partie des régiments de guerriers chargés de protéger le roi. - Poètes du roi - Des poètes du roi ont déambulé dans la foule, contant la légende du peuple guerrier. Les 11 millions de Zoulous du pays, soit
Contribution– Les crimes de 1871 : les communards oui, les Algériens non. Par Ali Farid Belkadi (*) – L’Assemblée nationale française a voté ce mardi 29 novembre, sous la pression du Parti socialiste, un texte qui blanchit les victimes de la répression de l’insurrection de la commune de Paris de 1871. Cette révolte, qui a duré
RM2B00W4F– Afrique du Sud: 'Cape Coloreds'. Peinture aquarelle de Charles Davidson Bell (1813-1882), milieu du XIXe siècle. Le terme Cape Coloreds désigne les descendants modernes de travailleurs esclaves importés en Afrique du Sud par des colons hollandais ainsi que d'autres groupes d'ascendance mixte originaires du Cap occidental actuel.
rabaisséla conscience des politiques de leurs responsabilités. En les entendant prédire des troubles après les élections du 3 décembre, on croirait que c’est eux mêmes qui veulent embraser le pays. Ils sont irrespectueux envers les citoyens. • Selon vous, qu’attendent les citoyens de la politique et des politiciens ?
Cest certainement plus urgent que de fournir des hélicoptères lourds à Barkhane (le Danemark retire les siens, les Britanniques récupèrent les leurs), de remplacer nos Transall en Afrique ou d’éviter d’avoir recours à un chausse-pied chaque fois qu’il faut charger un Griffon dans un A-400M. Même si c’est plus délicat que de greffer la Légion d’Honneur sur la veste
Louverture officielle de l’exposition temporaire intitulée « Nous étions à la Grande Guerre 1914-1918 » a eu lieu dans l’après-midi du 6 mars 2020 au Musée national du Burkina . 21/02/2017. Programme 2017 du Centenaire en Meuse. Le programme 2017 du Centenaire de la Grande Guerre en Meuse vient de paraître ! Voir toutes les dates de l'agenda toutes les dates de
aWfbV4. Le Parisien l’a annoncé à la cantonade, Mohamed et ses variantes est un prénom plus fréquemment gravé que Martin sur les monuments aux morts de la Grande guerre. Pourtant cette découverte » qui se veut spectaculaire est une manipulation grossière. Voici pourquoi Aujourd’hui Martin est un prénom assez courant, au début du siècle il ne l’était pas du tout, comme en témoigne le graphique ci-dessous. En 1900 par exemple, seuls 231 Français prénommés Martin sont nés INSEE. Mais la manipulation du Parisien va plus loin car Martin, aujourd’hui comme à l’époque, est le patronyme le plus répandu en France. C’est donc en jouant sur la confusion avec la popularité actuelle du prénom Martin et celle actuelle et passée du patronyme identique que Le Parisien déforme la réalité pour faire entendre une petite musique. Celle des troupes coloniales déterminantes, omniprésentes, voire chair à canon. Sans le dire on sous-entend que le sacrifice des troupes coloniales a été exceptionnel par rapport aux troupes métropolitaines. Pourtant le nombre de morts total est incomparable. Par exemple, la Bretagne seule a déploré deux fois plus de morts pour la France 130’000 que l’ensemble des troupes coloniales nord-africaines et subsahariennes 75 900. cf. Lugan Pour les journalistes du Parisien, faut-il qu’en tout temps et en tous lieux, les Français soient redevables à l’ autre » et honteux des leurs ? Constatant le rejet massif du vivre-ensemble » aucune ficelle n’est trop grosse pour eux afin de faire croire au caractère indispensable de la diversité. Bernard Lugan dans le texte que nous reproduisons ci-dessous avait, en 2016 déjà , tordu le cou au mythe des troupes coloniales chair à canon. Jean-David Cattin La France n’a pas gagné la Première guerre mondiale grâce à l’Afrique et aux Africains Communiqué de Bernard Lugan publié sur son site. Dans la grande entreprise de réécriture de l’histoire de France par les partisans du grand remplacement », la Première Guerre mondiale, et plus particulièrement la bataille de Verdun, constitue un argument de poids. Son résumé est clair les Africains ayant permis la victoire française, leurs descendants ont donc des droits sur nous. Voilà qui explique pourquoi ces ardents défenseurs du vivre ensemble » que sont MM. Samuel Hazard, maire socialiste de Verdun, et Joseph Zimet, à la ville époux de Madame Rama Yade, et en charge de la Mission du centenaire de la Grande Guerre, ont voulu mettre le sacrifice de millions de Poilus au service de leur idéologie. Laissons donc parler les chiffres[1] 1 Effectifs français métropolitains et coloniaux – Durant le premier conflit mondial, 7,8 millions de Français furent mobilisés, soit 20 % de la population française totale. – Parmi ces 7,8 millions de Français, figuraient Français d’Algérie, soit environ 20 % de la population pied-noir ». – Les pertes françaises furent de 000 morts, soit 16,67 % des effectifs. – Les pertes des Français d’Algérie furent de morts, soit 16,44 % des effectifs. 2 Effectifs africains – L’Afrique fournit dans son ensemble hommes, soit 5,22 % de l’effectif global de l’armée française. – Sur ces hommes, étaient des indigènes » originaires du Maroc, d’Algérie et de Tunisie, soit 2 % de la population de ces trois pays. – Sur ces hommes, on comptait Algériens, soit 2,28 % de tous les effectifs français. – L’Afrique noire fournit quant à elle, hommes, soit 1,6 % de la population totale et 2,42 % des effectifs français. – Les pertes des unités nord africaines furent de hommes, soit 16,47 % des effectifs. – Sur ces morts, étaient Algériens. Les pertes algériennes atteignirent donc % des effectifs mobilisés ou engagés. – Les chiffres des pertes au sein des unités composées d’Africains sud-sahariens sont imprécis. L’estimation haute est de morts, soit 18,51 % des effectifs ; l’estimation basse est de 30 000 morts, soit %. Pour importants qu’ils soient, ces chiffres contredisent donc l’idée-reçue de chair à canon » africaine. D’ailleurs, en 1917, aucune mutinerie ne se produisit dans les régiments coloniaux, qu’ils fussent composés d’Européens ou d’Africains. Des Africains ont donc courageusement et même héroïquement participé aux combats de la Grande Guerre ». Gloire à eux. Cependant, compte tenu des effectifs engagés, il est faux de prétendre qu’ils ont permis à la France de remporter la victoire. Un seul exemple le 2° Corps colonial engagé à Verdun en 1916 était composé de 16 régiments. Les 2/3 d’entre eux étaient formés de Français mobilisés, dont 10 régiments de Zouaves composés très majoritairement de Français d’Algérie, et du RICM Régiment d’infanterie coloniale du Maroc, unité alors très majoritairement européenne. Autre idée-reçue utilisée par l’idéologie dominante ce serait grâce aux ressources de l’Afrique que la France fut capable de soutenir l’effort de guerre. Cette affirmation est également fausse car, durant tout le conflit, si la France importa six millions de tonnes de marchandises diverses de son Empire, elle en importa 170 millions du reste du monde. Conclusion durant la guerre de 1914-1918, l’Afrique fournit à la France 3,5 % de toutes ses importations et 5,22 % de ses soldats. Ces chiffres sont respectables et il n’est naturellement pas question de les négliger. Mais prétendre qu’ils furent déterminants est un mensonge doublé d’une manipulation. Bernard Lugan 13/05/2016 [1] Les références de ces chiffres sont données dans mon livre Histoire de l’Afrique du Nord des origines à nos jours. Le Rocher, en librairie le 2 juin 2016.
Hier, à l'occasion de la Journée de commémoration de l'abolition de l'esclavage, les deux présidents de la République, Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy ont assisté à l'inauguration d'un monument dans les jardins du Luxembourg. Les médias n'ont retenu de cette journée que "la complicité entre les deux présidents, et leur bonne humeur" !Pourtant au moment où la cérémonie débutait avec un chant révolutionnaire de 1794, La Liberté des nègres, dans la foule des anonymes, reléguée bien loin des officiels des cris fusaient de toute part " C'est un scandale, c'est NOUS les descendants, c'est nous les descendants..."" On est des chiens !"" Y'a que des blancs !"" Les blancs d'un côté, les noirs de l'autre..."" On ne se fait pas respecter !"Un peu plus loin un homme dialogue fermement avec un agent de sécurité " Cette commémoration, c'est fait pour nous mettre en colère."L'agent de sécurité lui lance "Taisez-vous!"Et l'homme d'exploser " On s'est tu pendant très longtemps, si on se tait encore aujourd'hui, personne ne saura qu'on est en colère, c'est un scandale..."Une fois encore, on aura pu assister à cette négation de la population noire qui vit en France. Hier, il y avait le cercle des officiels, des parlementaires et des célébrités en très grande majorité des blancs. Un comble tout de même pour célébrer l'abolition de l'esclavage. Puis il y avait le reste du monde, et là , comme par hasard, une grande majorité de un véritable scandale. Mais, hier soir à la télévision, cette honteuse discrimination fut occultée par "les deux présidents souriants et mêmes complices"...
1Lorsque l’on évoque l’origine étrangère de certains chants militaires français, on pense immédiatement à l’influence des chants allemands, souvent médiatisée. Si elle est importante, elle est pourtant loin d’être la seule. Avant d’aborder le répertoire de ces chansons, il faut se souvenir que les armées de l’Ancien Régime ont compté jusqu’à 20 % d’unités étrangères des régiments suisses, dont certains intégrés à la Maison du roi, allemands, écossais, irlandais, italiens, wallons, hongrois, polonais… Durant l’Empire, des soldats issus de toutes les armées d’Europe ont combattu sous ses drapeaux, avec leurs chansons. Puis dans les unités coloniales, des hommes recrutés dans les populations pacifiées. Aujourd’hui, c’est la Légion qui fournit le plus gros apport de chants étrangers. 2Les témoignages sur les chansons des soldats des armées d’Ancien Régime n’existent pas et Favard, contrairement à ce que pourrait donner à penser le titre de chansonnier de l’armée » qu’il s’est octroyé, ne travaille que pour le maréchal de Saxe. Le seul cahier de chansons de soldats d’avant la Révolution identifié [1] ne recense que quelques titres, tous en français, que l’on retrouve dans les recueils militaires suisses. Rousseau déjà citait la nostalgie de leur Ranz des vaches qui, en évoquant le pays natal, poussait les soldats helvètes à la désertion, raison pour laquelle il fut défendu, sous peine de mort, de le jouer dans leur troupe » [2]. Ces recueils indiquent que le chant des Adieux suisses a été entonné par les gardes aux Tuileries le 10 août 1792 avant leur massacre ; il est le seul à subsister aujourd’hui dans le répertoire français. Der rot Schweizer, rappelant la couleur rouge de l’uniforme des Suisses, est certainement antérieur à la Révolution et devait être relativement connu car il est présent dans plusieurs de leurs recueils [3]. Bien connu aussi le Beresinalied créé le 28 novembre 1812 lors du passage de la Bérézina [4]. Ces deux chants ont disparu du répertoire français [5]. 3Les survivants des dernières unités suisses ont été intégrés aux régiments de la nouvelle Légion étrangère en 1831. Du fait de son recrutement particulier, cette troupe va constituer la principale source de chants d’origine étrangère dans l’armée française. Joseph Vingtrinier remarquait déjà avant la Grande Guerre qu’ un très grand nombre de soldats de la Légion sont autrichiens, bavarois, badois, mecklembourgeois ou même prussiens ; aussi chante-t-on, à la Légion, beaucoup de chansons allemandes » [6]. Il cite Studio auf einer Reis, une chanson d’étudiants que l’on retrouve dans leur Kommersbuch [7] ainsi que dans le répertoire des soldats et dont la mélodie sera utilisée par les scouts au siècle suivant sous le nom de Youkaïdi, mais les légionnaires ne le chantent plus. 4La principale source de documentation sur les chants de la Légion est fournie par ses recueils. Toutefois, les principales éditions ne remontent pas au-delà de la guerre d’Indochine [8]. Le premier recueil officiel, édité en 1959, fait remonter certaines chansons à l’entre-deux-guerres Anne-Marie du 1er rei et Anne-Marie du 2e rei. Monika, en revanche, est datée de 1925 alors qu’elle n’est publiée pour la première fois en Allemagne qu’en 1938. Jamais collecté, le répertoire antérieur à la Seconde Guerre mondiale reste relativement méconnu. En effet, dans l’armée française, avant l’apparition des enregistrements, les répertoires étaient cloisonnés un légionnaire ne chantait pas de chansons colos », les airs entonnés en école n’étaient pas connus de la troupe… Et que les légionnaires chantent des chansons allemandes n’intéressait personne, surtout pas les civils. La Légion innove lorsqu’elle commercialise en 1950 les premiers enregistrements de chants militaires [9]. 5Le commandement de la Légion utilise alors le chant comme un moyen d’expression. Le message est destiné au Parti communiste qui mène violemment campagne en métropole contre la Légion et le corps expéditionnaire, et obtient des résultats les collectes de sang ne servent pas aux soldats d’Indochine, les embarquements de troupes et de matériels doivent être opérés de nuit. Une loi est votée en 1950 prévoyant que les Français appelés sous les drapeaux ne pourront, en temps de paix, être employés sur des territoires où se déroulent des opérations militaires, ce qui aggrave les difficultés du recrutement. Parallèlement, le pcf envoie par l’intermédiaire de l’Union soviétique et de la Chine certains de ses cadres assister les communistes vietnamiens. On en retrouvera notamment dans l’encadrement des camps de prisonniers ; Georges Boudarel en est l’exemple le plus connu. La Légion est visée directement par ces attaques, car son recrutement étranger à la motivation considérée comme plus fragile peut laisser espérer de meilleurs résultats à l’action de la propagande que sur les autres troupes. De plus, elle a recruté des professionnels au sein des meilleures unités de l’armée vaincue. 6Confrontés au même ennemi idéologique sur le front de l’Est qu’en Indochine, ces soldats vont adapter leur ancien répertoire, d’autant plus qu’il avait déjà été en partie traduit par les Français engagés à leurs côtés. La compagnie de légionnaires parachutistes du capitaine Morin, créée en 1948, est une des unités où s’opère ce transfert [10]. Contre les Viets était chanté Contre les Rouges, les moscoutaires » ne sont plus évoqués dans Nous sommes tous des volontaires, et La Rue appartient – le titre annonce la couleur car il n’y a pas de combats de rue en Indochine – avait été créée en français au sein de la lvf Légion des volontaires français. 7Le contexte explique pourquoi le commandement de la Légion valide ce changement de programme. La première liste [11] proposée à la souscription en novembre 1950 ne retenait que des titres traditionnels, alors que les chants nouveaux les remplacent pour les enregistrements [12]. Ceux-ci sont réalisés par une chorale sous la direction du capitaine Hallo [13]. Ces tout premiers pressages [14] de chants légionnaires sont destinés au marché métropolitain et envoient donc un message à ceux qui s’en prennent au corps expéditionnaire. On peut considérer qu’il est reçu fort et clair, car le premier chant antimilitariste de l’après-guerre, Quand un soldat, composé par Francis Lemarque, est créé par Yves Montand, dont on connaît les affinités politiques, à peine un an plus tard, en février 1952, à la Mutualité, puis chanté lors d’un meeting du Mouvement pour la paix, une émanation du pcf. Ce nouveau rôle du chant militaire met en évidence l’ouverture d’un dialogue avec le répertoire de certains chansonniers. Un rôle qui n’est pas complètement nouveau puisque déjà la Révolution avait largement utilisé la chanson pour diffuser ses idées La Marseillaise, composée sous le titre Chant de guerre pour l’armée du Rhin, est à l’origine une chanson de soldats qui s’adressait aux partisans de la liberté et, à travers eux, au monde. 8Le recueil [15] édité par le 1er escadron du 1er rec en Indochine vers 1950 publie une majorité de chansons allemandes, surtout militaires, mais aussi traditionnelles. Ces chants réunis par le maréchal-des-logis Winkler s’adressent essentiellement aux germanophones et attestent de l’importance de leur effectif au sein de la Légion au sortir de la Seconde Guerre mondiale. On y trouve quand même un chant italien ainsi que le grand succès espagnol, La Paloma, déjà chanté pendant la campagne du Mexique. Les trois éditions du recueil du père Vesvrotte, Chante Légion, publié par l’aumônerie catholique de la Légion au Tonkin [16], comportent plusieurs chants sur des airs allemands ; l’audience visée est plus vaste car la plupart sont traduits sauf ceux de Noël O Tannenbaum, O du selige et Stille Nacht ainsi que quelques chants traditionnels Ein Heller und ein Batzen, Westerwald et militaires appréciés Edelweiss, In Sans-Souci am Mühlenberg. 9Si l’état-major n’intervient pas dans l’édition des recueils et des enregistrements, il est parfaitement conscient de l’importance du chant. En 1957, le service d’action psychologique et d’information du ministère de la Défense publie une Note d’information sur l’action psychologique [17], dans le premier numéro de laquelle on trouve une étude intitulée La chanson est aussi une arme ». 10Efficace, la Légion sert de modèle et le 3e rpc de Bigeard enregistre le premier microsillon de chants parachutistes en 1958 [18]. La plupart d’entre eux se chantent sur des airs allemands Contre les Viets, Die dunkle Nacht ist nun vorbei La Sombre nuit est passée », Être et durer, Westerwald, une chanson de marche appréciée composée en 1932 ; Au Terrain, Auf Kreta, un chant des parachutistes allemands ; Sous les pins de la BA, Die Panzer rollen in Afrika Les Blindés roulent en Afrique », chant composé pour l’Afrikakorps par Norbert Schulze, le compositeur de Lili Marleen ; Loin de chez nous, Fern bei Sedan, inspiré d’un chant de la guerre de 1870. Mais il ne faudrait pas voir dans ces emprunts une éventuelle filiation idéologique, car si Les Compagnons se chante sur un air composé pour les sa en 1925, Als die goldene Abendsonne Quand se lève l’aube dorée », ses paroles françaises avaient été écrites par Pierre Jamet [19] pour la chorale des auberges de jeunesse avant la guerre. On trouve aussi deux chants légionnaires composés dans l’armée française directement en allemand, le 1er chant du 1er rec et Schwarze Rose. 11Sur le même disque, le Chant de la compagnie portée emprunte sa mélodie au film Le Pont de la rivière Kwaï, sorti sur les écrans en 1958. La musique avait été composée par le major Ricketts en 1914, juste avant la déclaration de guerre, sous le nom de Colonel Bogey. C’est pratiquement le seul air d’origine anglaise dans le répertoire militaire français, ce qui est plutôt étonnant étant donné le casernement et la formation des soldats de la France libre en Angleterre pendant toute la Seconde Guerre mondiale. 12L’influence étasunienne est plus sensible puisqu’on la retrouve dans le chant des parachutistes Alleluia Gory, gory [20] alleluia/Bon voyage pour les paras » inspiré du chant des paras américains de la Seconde Guerre mondiale, Blood on the Risers Du sang dans les suspentes », qui reprend l’air du célèbre Battle Hymn of the Republic, le chant le plus populaire dans les armées de l’Union pendant la guerre de Sécession. Jeune chef, le chant de l’École des sous-officiers ensoa, a été écrit par le lieutenant Chailley en 1963 sur l’air de You are my Sunshine, une chanson country très populaire aux États-Unis. Les élèves officiers de la promotion Capitaine Bourgin » de l’École militaire interarmes emia ont tenté en 1962 d’introduire des mélodies d’outre-Atlantique avec leur chant de promo sur l’air du Battle Hymn of the Republic et avec Rire, chanter, sourire sur l’air de Marching Through Georgia, mais sans succès [21]. Les Bérets verts, que l’on trouve dans les recueils de la Légion à partir de 1993, est la traduction de The Ballad of the Green Berets, restée six semaines numéro un dans les hit-parades américains en 1966 et reprise dans le film de John Wayne du même nom. Nos pères les Gaulois, chant du 92e ri apparu dans le courant des années 1980, reprend quant à lui l’air de When Johnny Comes Marching Home, créé pendant la guerre de Sécession à partir d’une chanson irlandaise. On peut citer encore Les Traqueurs d’ondes, le chant du 54e régiment de transmission, sur l’air du Battle Hymn of the Republic. En revanche, les tentatives d’adaptation des cadences, ces chansons typiques de l’armée des États-Unis, telles qu’on peut en écouter sur Youtube [22], n’ont jamais pu réellement aboutir dans les unités françaises. 13Parmi les autres influences, la mélodie du chant du 1er rhp, Les Hussards de Bercheny, est empruntée à un chant de la fédération anarchiste espagnole, Hijos del pueblo Fils du peuple », lui-même issu du chant révolutionnaire soviétique La Varsovienne. Les hussards parachutistes chantent aussi un chant hongrois dans la langue d’origine, Bercheny hongrois. 14Plusieurs chants bien connus, La Galette, L’Artilleur de Metz et Les Régiments d’Afrique, ont une origine italienne puisqu’ils reprennent des airs d’un opéra de Bellini Les Puritains ou de Verdi Aïda ; un seul, Les Grèves, se chante sur un air plus militant qui provient des partisans de l’unification, L’Addio del volontario. Déjà rencontrée, l’influence russe est présente dans Les Cosaques et Les Partisans blancs, ce dernier moins fréquent chez les militaires que chez les militants politiques. Sarie Marès, introduit à la fin de la Seconde Guerre mondiale est, lui, d’origine sud-africaine [23] et s’il a été adopté par l’emia, il est chanté dans toute l’armée française. Parmi les curiosités, il faut citer Belo Ya Mama, composé en 1995 sur un air centrafricain, chanté uniquement au ricm et ne figurant dans aucun recueil de chants identifié [24]. 15L’apport le plus original de ces dernières années vient du répertoire mélanésien. Il va à l’encontre de la politique initiée par la Révolution française et reprise à partir de la IIIe République visant à éliminer les langues régionales [25]. On connaissait quelques titres utilisés par ces contingents insulaires lors des deux guerres mondiales, mais leur généralisation dans l’armée remonte aux années 1990. Le haka réalisé sur les Champs-Élysées pour le défilé du 14 juillet 2011 confirme la diffusion de ces chants traditionnels au sein de l’armée française. Interprétées dans leur langue d’origine, les paroles ne sont pas forcément comprises des chanteurs métropolitains, mais cela n’a pas d’importance. Parmi les plus connus, on peut citer Te sitima, et surtout Tamarii volontaire, probablement parce qu’il fut celui des volontaires venus combattre en métropole pendant la Seconde Guerre mondiale. 16Cet inventaire ne fait que présenter les titres collectés. Il serait intéressant d’essayer de chiffrer l’importance respective de ces différentes influences, mais il faudrait pour cela distinguer les chants en service de ceux qui ont disparu et, pour ceux en usage, cerner leur audience pour évaluer leur importance dans le répertoire. Dans une pratique essentiellement orale, les outils de mesure sont délicats à élaborer. L’influence germanique est certainement la plus importante. Lorsque le commandement publie la première édition du tta 107 en 1980, on y trouve sept airs d’origine allemande. La deuxième, en 1985, en donne seize, soit plus de 19 %. Bien que ces éditions soient présentées comme le seul répertoire officiel de l’armée de terre, elles entrent donc en contradiction avec les notes du général Delaunay 02323 du 17 juin 1982 et du général Schmitt 02663 du 15 juin 1987, cette dernière interdisant les chants liés au souvenir de l’occupation allemande » et l’interprétation de chants en allemand ». Ces notes, comme les deux éditions du tta 107 et sa refonte envisagée en 1989 par le général Forray [26], s’inscrivent dans une tentative d’encadrement du répertoire spécifique à cette décennie et sans équivalent dans l’histoire de l’armée française, puisqu’à part la période révolutionnaire où le chant est utilisé comme un outil de propagande, la pratique de celui-ci relève des usages et n’est jamais réglementée. En 1910, le ministère de la Guerre lance bien un concours de chansons destinées aux troupes en marche et en station » [27], mais aucun résultat n’est publié et seuls quelques recueils régimentaires sont édités. 17La tentative de publication d’un recueil officiel de chants militaires coïncide avec l’arrivée de la gauche au pouvoir pour la première fois sous la Ve République et reprend un argumentaire antimilitariste qui vise à l’affaiblissement d’un outil de cohésion efficace. La dénonciation des chants nazis » dans l’armée française est à l’origine de l’affaire du lycée militaire d’Aix-en-Provence en 1985 il ne s’agissait en réalité que de l’étude de Westerwald pendant un cours d’allemand, on la retrouve dans les bizutages, elle sert encore pour demander de dénazifier » le répertoire [28]. Mais quand des nationaux-socialistes tentent de déstabiliser la Légion étrangère dans l’entre-deux-guerres, on ne relève pas qu’ils utilisent le chant comme outil de subversion [29]. De fait, l’incidence réelle de ces directives n’a été que marginale et les politiques semblent avoir renoncé à intervenir dans le répertoire militaire. 18Les raisons d’une telle influence remarquée dès la fin du xixe siècle sont probablement à chercher dans le recrutement particulier de la Légion, mais aussi dans le rôle du chant dans les pays germaniques depuis Luther. Jusque-là , l’Europe chantait d’une seule voix, mais en reléguant le latin à Rome, la Réforme a transformé l’allemand en langue liturgique et fait prendre conscience aux populations qui le parlent de leur identité commune. Les cantiques protestants, puis les chants issus de la guerre de libération contre les troupes françaises entretiennent et développent des répertoires dans lesquels ces populations se reconnaissent au-delà des États et qui les conduiront à l’unité allemande. 19Il faut aussi relever que l’armée française ne conserve pas dans ses répertoires le souvenir des chansons des soldats des unités d’origine étrangère de l’armée d’Afrique. Les tirailleurs d’Afrique du Nord, d’Afrique noire ou d’Extrême-Orient ont probablement chanté dans leur langue pendant leur service, mais il n’en reste quasiment aucune trace. Lehuraux cite uniquement un chant de victoire des tirailleurs marocains, Moulay Idriss, et Khedidja [30]. Il ne mentionne pas le Tekbir, entonné lors des obsèques de certains musulmans. 20Ce constat rend compte de l’impossibilité, à l’époque, d’établir un dialogue ou d’intégrer ces chants comme on le fait avec ceux des Mélanésiens aujourd’hui. Car la chanson est un outil de communication, elle établit une forme de dialogue entre les communautés d’une même nation, comme entre les peuples d’une même civilisation. En fournissant des soldats aux armées européennes, les Suisses ont été longtemps à la confluence des répertoires militaires allemands, français et italiens, ainsi qu’en attestent leurs recueils. En adoptant ces chants, en grande partie à travers la Légion étrangère, c’est toute l’armée française qui a hérité de cette capacité à entretenir un dialogue chanté entre les peuples et à développer un patrimoine musical sans équivalent dans aucune armée. 21Nous étions trop heureux mon amieNous avions trop d’espoir et d’amourNous croyions nous aimer pour la vieMais hélas, les beaux jours sont si bonheur dure un peu sur cette terreEntends-tu tout là -bas le tambourMon doux cœur je m’en vais à la guerreNe crains rien jusqu’au jour du a franchi nos frontièresIl a pris nos maisons et nos champsPour reprendre le pays de nos pèresIl faut vaincre ou mourir baisers étaient doux à mes lèvresTon sourire était doux à mes yeuxAujourd’hui tes larmes sont amèresDonne-moi le baiser de l’ si le sort veut que je meureRetirez cet anneau de mon doigtMon amie est là -bas qui me pleureDites-lui cette bague est à toi. 22Contre les VietsContre les Viets, contre l’ennemi,Partout où le combat fait signe,Soldats de France, soldats du pays,Nous remonterons vers les légionnaires,Le combat qui commence,Met dans nos âmes,Enthousiasme et vaillance,Peuvent pleuvoir, grenades et gravats, bisNotre victoire en aura plus d’éclat. bisEt si la mort nous frappe en chemin,Si nos doigts sanglants se crispent au sol,Un dernier rêve adieu et à demain,Nous souhaiterons faire le vent les balles, malgré les obus,Sous les rafales ou et sous les bombes,Nous avançons vers le même but,Dédaignant l’appel de la tombe. 23Être et durerSi tu crois en ton destin,Si tu crois aux lendemains,L’ami faut pas hésiterPrends ton sac et viens sauter,Avec nous tu pourras marcherTu pourras être et aimer et pour souffrirY a pas deux moyens de trouver tout ça,Pour toi sans aucun douteViens chez les tu retournes au pays,Si tu vas revoir ta mie,Pour nous tu lui conteras,Nos chants, nos cris, nos combats,Mais qu’elle t’attende ou qu’elle t’oubliePense à ceux qui sont tu as le goût du risque,Si tu restes sur la piste,La piste garce et cruelle,La piste sauvage et belle,Mourant tu sauras l’aimerCar elle t’aura tout donné. 24Schwarze RoseIm Hafen kehren die Legionäre,Bei der schwarzen Rose pfeiffen auf Geld und Ruhm und Ehre,Denn schon bald kann alles anders Rose von OranKüss’ noch einmal deinen Legionäre,Schwarze Rose von OranVielleicht siehst du ihn nicht Rose, Schwarze Rose,Küss’ noch einmal deinen LegionäreSchwarze Rose, Schwarze Rose,Vielleicht siehst du ihn nicht Leben gehört den LegionärenDenn du kennst den großen Schmerz,Du weisst dass sie niemals wiederkehrenDarun schenkst du den Jungen auch dein le port, les légionnairesDescendent à la Rose se moquent de l’argent, de la gloire et de l’honneurCar bientôt tout peut Rose noire d’Oran,Embrasse encore une fois tes légionnaires,Toi Rose noire d’OranCar peut-être tu ne les reverras noire, Rose noire,Embrasse encore une fois tes légionnaires,Rose noire, rose noire,Car peut-être tu ne les reverras vie appartient aux légionnaires,Car tu connais leur grande douleurTu sais qu’ils ne reviendront jamaisC’est pour ça que tu offres ton cœur à ces gars. 25Jeune chefLe clairon nous réveille,Le canon nous appelleLe fracas des combatsNous ensorcelleAinsi chantait l’ancienVibrant aux souvenirsDe l’épopée que tous ses charges épiques,Ses combats héroïquesQui rappelaient la furie fantastique,Il faudra comme luiBrandissant nos drapeauxUn jour sans lui,Mener la troupe d’ te formeraDans un creuset d’acier,Mais toi seul trouverasL’esprit guerrier,Le souffle de la gloire,L’ivresse de la victoirePour te jeter au choc d’un dois dans la mitraille,Devenir la murailleFièrement dressée contre les invasions,Et creuser des sillonsDans les noirs tourbillons,Mourir s’il fautPour la patrie meurtrie. 26Bercheny hongroisGyenge violanakLetorott az agaAz en banatomnakNimcs a szelKesmark felettEdes RozsamIsten Bercsenyi micklosSirdogal magabanElfogyott SzegenynekMinden a szelKesmark felettEdes hazamIsten frêleA perdu sa brancheMa tristesseN’a pas de vent fait bruitAu-dessus de KésmarkMa chère amieAdieu, de Bercheny, le Grand,Pleure en lui-mêmeIl a perdu, le pauvre,Tous ses vent fait bruitAu-dessus de KésmarkMa chère patrie,Adieu, Adieu. 27Les régiments d’AfriqueC’est nous les descendants des régiments d’AfriqueLes chasseurs, les spahis, les goumiersGardiens et défenseurs d’empires magnifiquesSous l’ardent soleil chevauchant sans répit nos fiers prêts à servirÀ vaincre ou à mourirNos cœurs se sont unisPour la au garde à vous sonnez à l’étendardEt que fièrement dans le ciel montent nos trois couleursLe souffle de la France anime la fanfareEt met à chacun un peu d’air du pays au fond du notre volontéDe vaincre ou de lutterDe consacrer nos viesÀ la piste est difficile et toujours nous appellePar les monts pelés de Taza, de Ksar’s Souk, de de Bournazel vers le TafilaletSur les Ksour ralliés plantera fièrement nos trois nous referons gaiement flotter nos étendardsEt suivrons partout hardiment l’éclat des trois nous reprendrons demain le chemin du départEt pour le pays serons prêts à lutter sans nulle toujours devant, toujours la tête hauteNous serons présents sous la pluie, dans le vent, en avantL’ennemi nous trouvera le cœur plein de courageEt dans ce combat glorieux revivront tous nos héros. 28Belo Ya MamaC’est le coq du trois Hei !Qui vient d’arriverC’est le coq du trois Hei !Qui va tout Belo, Belo ya MamaBelo, Belo, Belo ya Mama, Selo !Libreville Bangui Hei !Les coqs en avantSarajevo ailleurs Hei !Sommes jours retour à Vannes hei !La joie de revoirMerci notre belle ville hei !De nous terre djiboutienne Hei !Tout comme à PoitiersLes marsouins du trois Hei !Se sont l’honneur des nôtres Hei !Tombés à BouakéDroit sur Abidjan Hei !Le trois a Monique a é hei !Belo ya mamaMama Monique a é hei !Belo ya mama. 29Tamarii volontaireMato’u teie tamarii volontaireO ta œ ite tau maineîTe farï nei mato’u ite tuve bisNo to mato’u hau ne tua bisTeie maineï to nau tamariiO ta œ ite tau maineïTe hia rua tona tava Raa bisTe vahi o te rupe bisTRADUCTIONNous voici les enfants volontairesQue tu as rappelésNous acceptons la loiDe notre voilà ces enfantsQue tu as rappelésLeurs perchoirs serontSur un endroit posé par la brume. Notes [1] Cent chansons françaises au siècle des Lumières le manuscrit Berssous de la Chapelle d’Abondance, [2] Œuvres complètes, tome III, Paris, 1853, p. 743. [3] Hanns in der Gand, Das Schwyzerfähnli, Bern, Der Rosius Verlag, 1915, tome I, p. 30 ; Friedrich Niggli, Lieder aus der Heimat, Zürich, Gebrüder Hug & co., 1930, p. 4. [4] Das Schwyzerfähnli, Bern, Der Rosius Verlag, 1915, p. 36. [5] Un recueil pour les anciens soldats germaniques de la Grande Armée est publié. Nikolaus Müller, Liederbuch für die Veteranen der großen Napoleonsarmee von 1803 bis 1814, Mainz, Johann Wirth Verlag, 1837. [6] Joseph Vingtrinier, Chants et chansons des soldats de France, Albert Méricant, 1907, p. 224. [7] Les étudiants éditent à partir de 1858 l’Allgemeines Deutsches Kommersbuch, un recueil de chants étudiants et folkloriques ainsi que de chants de soldats. [8] Thierry Bouzard, Chants légionnaires », in André-Paul Comor dir., Dictionnaire de la Légion étrangère, Robert Laffont, 2013. [9] Pas tout à fait les premiers puisque la promotion Roi Albert 1er » avait édité un 78 tours en 1935. [10] Témoignage du colonel Jean Luciani, in Thierry Bouzard, Histoire du chant militaire français, Grancher, 2005, p. 244. [11] Képi blanc n° 44, novembre 1950, p. 3. [12] Képi blanc n° 45, décembre 1950, p. 10. [13] Capitaine Vincent Saint-Denis, Typologie du chant Légion », mémoire de dea, université Paul-Valéry-Montpellier-II, 1997, note p. 15. Le Capitaine Hallo avait réalisé en 1946 le recueil Chansons de la grande équipe regroupant des chansons de circonstance composées à la Légion pendant la Seconde Guerre mondiale. Il réalise le premier recueil de chants édité par Bel-Abbès en 1959. [14] 78 tours, Képi blanc LE1/LE2, Peloton 1A du 1er rei, Bel-Abbès, 1950. [15] Carnet de chansons du 1er escadron du 1er rec, imprimerie des faeo, sans date vers 1952. [16] Père Just de Vesvrotte, Chante Légion, aumônerie catholique de la Légion au Tonkin, 1951, 1952, 1953. [17] shd, carton 1S7. [18] Les casquettes sont là , 25 cm, Philips, B 76 480 R, 1958. Il est enregistré sous le commandement du colonel Trinquier, mais a été préparé et conçu sous son prédécesseur. Bernard Edinger, Soldats sur la bonne voix », TIM n° 205, juin 2009, pp. 44-47. [19] Avant de devenir l’un des Quatre Barbus, Pierre Jamet avait participé en mars 1933 à la création de la chorale de l’Association des écrivains et artistes révolutionnaires aear, fondée par Paul Vaillant-Couturier, rédacteur en chef de L’Humanité. [20] Gory sale », immonde » et non glory gloire » plus conforme aux paroles d’origine What the Hell of a Way to Die Quelle putain de façon de mourir ». [21] EMIA Capitaine Bourgin, 25 cm, 1962. [22] [23] Sa mélodie a pour origine un chant de la guerre de Sécession Ellie Rhee. [24] Adeline Sannier-Poussin, Le Chant et sa pratique actuelle dans les troupes de Marine », mémoire de master 2, Université de Poitiers, 2006. [25] Michèle Perret, Introduction à l’histoire de la langue française, 4e éd., Paris, Armand Colin, 2014. [26] Lettre du 23 mars 1989, n° 01137/def/emat/ins/fg/68. [27] Bulletin officiel du ministère de la Guerre, 1910, 1er vol., p. 1491. [28] Jean Guisnel, L’armée de terre connaît la chanson », Le Point, 12 décembre 2011. [29] Alexis Neviaski, Képi blanc, casque d’acier et croix gammée, Paris, Fayard, 2012. [30] Léon Lehuraux capitaine, Chants et chansons de l’armée d’Afrique, Éditions Soubiron, 1933, pp. 108-110.
c est nous les descendants des régiments d afrique